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Les sources de financement de la formation pour le salarié

Les sources de financement de la formation pour le salarié

Amené au cours de sa vie professionnelle à changer plusieurs fois de métier ou d’entreprise, le salarié doit plus que jamais se former tout au long de sa vie pour développer ses compétences. Plusieurs possibilités s’offrent à lui pour financer ses projets de formation : plan de formation de l’entreprise, Congé Individuel de Formation, CPF V.A.E. et V.A.P. 85 et périodes de professionnalisation.

 

Le Plan de Formation de l’entreprise
Pour les salariés qui ont plus d’un an d’ancienneté dans la société, leur demande peut être prise en charge dans le cadre du plan de formation de l’entreprise.

Faîtes votre demande auprès de votre responsable hiérarchique ou auprès de votre service formation. Si cette demande est acceptée, les coûts de la formation ainsi que les frais annexes (transport, hébergement) seront assumés par l’entreprise.

 

Le Congé Individuel de Formation (C.I.F)
Pour entreprendre une formation de longue durée qui vous permettra d’accéder à un niveau supérieur de qualification ou de vous reconvertir, vous pouvez bénéficier d’un Congé Individuel de Formation (CIF). Il vous suffit de justifier de 24 mois d’expérience professionnelle dont 12 dans votre entreprise actuelle.

Faites dans un premier temps votre demande de CIF auprès de votre employeur qui doit vous donner sa réponse dans les 30 jours. Après avoir obtenu son accord contactez, selon le cas, le FONGECIF régional, l’OPCA de branche ou l’AGECIF de votre secteur.
Cet organisme décidera d’accepter ou non votre demande. Il prendra en charge totalement ou partiellement les frais de votre formation ainsi que votre rémunération durant votre absence de l’entreprise.

 

Le Compte Personnel de Formation (C.P.F.)

Le C.P.F. est un compte en heure qui permet à tout salarié ou demandeur d’emploi de bénéficier d’une action de formation.

Le C.P.F. a pour objectif d’accroître le niveau de qualification de chacun et de sécuriser son parcours professionel. En tant que nouveau moyen d’accès à la formation, le C.P.F. s’adresse à tout salarié du secteur privé qui peut l’utiliser tout au long de sa vie professionnelle, depuis l’âge de 16 ans jusqu’à sa retraite. Le C.P.F. relève de l’initiative du salarié.

Le C.P.F. est un compte en heures qui permet à toute personne salariée ou demandeur d’emploi de suivre une action de formation. Le compte est crédité au rythme de 24 hy par an les cinq premières années, et au rythme de 12 h les deux années et demie suivantes, dans la limite de 150 h.

Il peut cependant abondé par l’employeur, la branche professionnelle ou par tout organisme ou encore par le salarié lui-même.

Depuis le 1er janvier 2015, le C.P.F. remplace le DIF (Droit Individuel à la Formation). Toutefois, les heures non consommées au titre du DIF peuvent être mobilisées pendant 5 ans dans le cadre du nouveau compte. Le DIF reste en vigueur pour les alariés relvant du secteur public.

Heures de DIF conservées pendant six ans

Si vous avez bénéficié du FIF, les heures non utilisées sont transférées sur votre CPF. Votre employeru a dû vous communiquer, avant le 31 janvier 2015, votre décompte des heures acquises non consommées (via une attestation employeur ou directement sur la fiche de paie de décembre 2014). Notez bien que ces heures seront perdues eu bout de six ans si elles ne sont pas utilisées. Dès le lundi 5 janvier 2015, il vous appartient d’effectuer le transfer sur le site Moncompteformation.gouv.fr.

 

La Validation des acquis dans l’enseignement supérieur: V.A.E. et VAP 85

Deux dispositifs distincts permettent d’accéder soit à un niveau de l’enseignement supérieur pour poursuivre des études, soit d’obtenir tout ou partie d’un diplôme de l’enseignement supérieur : la V.A.E. et la VAP 85.

Objectifs:

– Offrir à ceux qui sont entrés tôt dans la vie active une nouvelle chance d’accéder aux cursus, diplômes ou titres de l’enseignement supérieur

– Optimiser les temps de formaiton en prenant en compte les savoirs et savoir-faire de chacun

– Répondre plus efficacement aux besoins et aux attentes des individus, des entrepsires et de la société

– Favoriser le rapprochement entre lformations universitaires et qualifications professionnelles

Dispositifs:

Deux dispositifs essentiels:

– la validation des acquis de l’expérience (V.A.E.) offre la possibilité d’obtenir une partie ou la totalité d’un diplôme à cndition de justifier au minimum de trois années d’expérience professionnelle en rapport avec le contenu du diplôme souhaité;

– La validation des acquis professionnels (V.A.P. 85) permet d’accéder directement à une formation universitaire sans avoir le diplôme requis, en faisant valider une expérience professionnelle (salariée ou non), les formations suivies ou les acquis personnels développés hors de tout système de formation.

Ces deux dispositifs peuvent être utilisés conjointement pour réduire le plus possible les parcours de formation.

Il existe également une procédure de validation des acquis professionnels réservée au ingénieurs, permettant l’obtention du titre d’ingénieur diplômé par l’Etat à l’issue d’une double évaluation, par des jurys d’école et par un jury national. Les candidats doivent avoir au moins 35 ans et justifier d’ua moins 5 années de pratique professionnelle dans des fonctions d’ingénieur.

Des dispositifs au service des entreprises et des particuliers:

La validation des acquis permet aux personnes:

– un accès facilité à la reprise d’études, aux diplômes et titres nationaux

– un moyen d’identifier, de valoriser et de compléter les compétences acquises par l’expérience professionnelle, pesronnelle ou bénévole pour obtenir un diplôme de l’enseignement supérieur

– un gain de temps et d’investissement personnel ou financier

– uen aide pour évoluer dans son emploi ou envisager une reconversion professionnelle

La validation des acquis permet aux entreprises:

– la reconnaissance du rôle formateur de l’entreprise et la valorisation des savoirs acquis par le travail

– une réduction du temps et du coût de la formation

– le développement des compétences et une meilleure gestion des ressources humaines

Fonctionnement

A quel établissement s’adresser?

Chaque établissement d’enseignement supérieur est compétent pour valider des acquis dans le cadre des formations qu’il assure. La demande est donc présentée par le candidat à l’établissement qui délivre le diplôme ou titre souhaité.

Quel dossier?

La demande de validation doit préciser la formation ou le diplôme postulé. Le dossier délivré par l’établissement indique les formaitons suivies, les diplômes obtenus et les activités et fonctions exercées.

Qui valide?

La validation des acquis de l’expérience relève d’un jury qui vérifie, évalue et atteste les connaissances et acquis de l’expérience, déterminant l’obtenition de certains éléments ou de la totalité du diplôme. Le candidat peut solliciter un accompagnement pour analyser son parcours professionnel.

La validation des acquis professionnels est examinée par une commission pédagogique qui propose au président de l’établissement la dispense à accorder.

Pour ces deux procédures, le candidat peut bénéficier du consiel du service compétent de l’établissement (généralement le service de formation continue) pour choisir la formation ou le diplôme qui correspond le mieux à son parcours.

 

Les périodes de professionnalisation
Les périodes de professionnalisation ont pour objet de favoriser, par des actions de formation alternant enseignements théoriques et pratiques, le maintien dans l’emploi de salariés en contrat à durée indéterminée rencontrant des difficultés particulières.
En savoir plus sur les périodes de professionnalisation

 

POUR EN SAVOIR PLUS:

La législation
Les aides publiques pour les entreprises
Préparation de votre formation
Déroulement de votre formation